Έκθεση στα γαλλικά

ELISAVET

Εκκολαπτόμενο μέλος

Η λίζα αυτή τη στιγμή δεν είναι συνδεδεμένη. Είναι 30 ετών και Φοιτητής. Έχει γράψει 132 μηνύματα.
ρε παιδια θελω καποιεσ ιδεες γ μια εκθεση π εχω...λπν το θεμα αναφερεται στην πειρατεια της μουσικης.συγκεκριμενα ζηταει επιπτωσεις π μπορει να εχει στους καλλιτεχνες.Κ μ ζηταει να μιλησω γ αυτο κ γενικως γ τ θεμα της πειρατειας!οποιοσ μπορει ας πει καμια ιδεα!
 

Σημείωση: Το μήνυμα αυτό γράφτηκε 14 χρόνια πριν. Ο συντάκτης του πιθανόν να έχει αλλάξει απόψεις έκτοτε.

jim mag

Νεοφερμένος

Ο kost@kos!! αυτή τη στιγμή δεν είναι συνδεδεμένος. Είναι Μαθητής Α' λυκείου και μας γράφει απο Μυτιλήνη (Λέσβος). Έχει γράψει 27 μηνύματα.
το εχω κανει αυτο το θελα πριν λιγα χρονια<<γρψε οτι μ τν πειρατεια οι τραγουδιστεσ δεν περνουν χρηματα και τετοια>>
 

Σημείωση: Το μήνυμα αυτό γράφτηκε 14 χρόνια πριν. Ο συντάκτης του πιθανόν να έχει αλλάξει απόψεις έκτοτε.

Alessandra

Διάσημο μέλος

Η Δεν έχω αυτή τη στιγμή δεν είναι συνδεδεμένη. Είναι Πτυχιούχος. Έχει γράψει 2,716 μηνύματα.
Lisez ce texte.
[FONT=Arial,Arial][FONT=Arial,Arial]ENQUÊTE [/FONT]
[/FONT]Je télécharge, tu télécharges
[FONT=Arial,Arial][FONT=Arial,Arial]Des millions de Français copient sur Internet musiques, films... Accusés de vol, ils se défendent. L'industrie réprouve. Et s'adapte déjà.(…) [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Internet est ainsi devenu le plus grand troc de la planète. Musiques, films, séries télé, documentaires, bandes dessinées s'échangent d'ordinateur à ordinateur, grâce au format MP3 qui permet de comprimer les données et donc d'en faciliter la transmission. Six milliards de fichiers MP3 ont été échangés en 2003 en France. Le "peer to peer" (P2P), qui peut se traduire par de "pair à pair" ou d'"égal à égal", permet de mettre sa discothèque ou sa vidéothèque numérisée à disposition de qui se connecte sur le même site. Le P2P est pratiqué par 6 à 8 millions de Français. Il a permis la propagation de tous les biens culturels ou se prétendant tels. Sans que le musicien, l'auteur, le compositeur, l'interprète, le réalisateur ou le producteur touchent le moindre centime. [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]"Il n'y a aucune différence entre le vol à l'étalage et le piratage d'une oeuvre sur Internet", affirmait en janvier 2001 Jean-Jacques Aillagon, alors ministre de la culture. "Le téléchargement est un système de destruction de valeurs. On est en train de ruiner la création. Il faut sanctionner ces pratiques", assure Marc Guez, directeur général de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), qui regroupe l'essentiel des maisons de disques. Sa fédération, associée à d'autres plaignants, est à l'origine des poursuites récemment intentées contre des internautes et des condamnations qui se sont ensuivies. [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]"Je suis contre cette répression : le P2P peut mettre en danger le business des grands groupes, pas la création s'il est utilisé intelligemment", affirme Chryde, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies et créateur d'un blog - un petit site - musical. Lui considère le téléchargement comme facteur de diversité face au rouleau compresseur de l'industrie culturelle. Et de citer telle radio qui repasse une même chanson jusqu'à 110 fois dans la semaine. Et de pester contre la " playlist ", hit-parade qui impose une quarantaine de tubes tout au plus, serinés en boucle aux auditeurs. A l'inverse, on estime à 15 millions le nombre de titres disponibles via le P2P. "Mais, à l'arrivée, ce sont les albums ou les films les plus vendus qui sont les plus piratés", constate Marc Guez. [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Chryde sait bien qu'il n'est représentatif que d'une catégorie d'internautes, les esthètes, les curieux, les chineurs qui recherchent sur la Toile à parfaire leur culture musicale. Il achète toujours cinq ou six albums par mois d'artistes qu'il souhaite soutenir. A 30 ans, le personnage se dit "enfant du flipper, du disque et de la BD". Disc-jockey à ses heures, il garde la nostalgie des pochettes ouvragées qui enfermaient des 33-tours en vinyle. Avec leurs emballages mesquins, les CD apparus dans les années 1980 ont désincarné la musique. "Aujourd'hui, un adolescent de 14 ans ne comprend pas ce que peut être l'amour du support, de l'objet. Ça ne l'intéresse pas de payer 15 euros pour un CD. En revanche, il dépensera 3 euros par mois pour une sonnerie de portable. On est en train de passer de l'industrie du disque à l'industrie de la musique." [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Chryde avoue être un peu "largué" par cette génération. "Le piratage de contenus musicaux et de vidéos constitue pour les adolescents une pratique naturelle, totalement intégrée. Ils ont une approche empirique et consumériste du téléchargement", constate une analyse publiée en mai 2004 par le Centre national du cinéma (CNC). "L'attitude des parents vis-à-vis des pratiques de piratage de leurs enfants est ambivalente, mais largement complice", poursuit la même étude. Toute une génération vit aujourd'hui dans l'ambivalence du mot anglais free, qui signifie à la fois libre et gratuit. [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Selon le CNC, les adeptes du téléchargement s'estiment "en rébellion contre les majors américains du cinéma et de la musique, qui gagnent beaucoup d'argent". Un argument "idéologique" qui agace. "Quand les gros maigrissent, les petits crèvent, assure un responsable de Canal+. La vision romantique du génie qui meurt de faim, ce n'est pas comme cela que ça marche." [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Dans les forums de discussion du Web, les adeptes ne se privent pas de constater que leur pratique est illégale mais que tous les moyens techniques leur sont vendus pour la faciliter. Telle enseigne de matériel fait ainsi la promotion d'un lecteur de DVD : "Idéal pour les accros du téléchargement !" Les baladeurs numériques peuvent avoir en mémoire 10 000 morceaux, une discothèque presque impossible à s'offrir, sauf à la pirater. Autre argument des téléchargeurs impénitents : le double langage industriel. Sony, qui vend des disques et distribue des films via Columbia, propose également du matériel et des supports pour graver. Time Warner est la propriété d'AOL Universal appartient au même groupe que Cegetel, etc. [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Pour certains spécialistes, la traque des contrevenants s'apparente à un jeu stérile entre l'obus et la cuirasse. "Il est illusoire de vouloir annihiler le P2P, car il est aujourd'hui possible de rendre les utilisateurs anonymes, estime Laurent Michaud, consultant chargé des loisirs interactifs au cabinet Idate et auteur d'un rapport sur le sujet. En revanche, on passe facilement de l'état de téléchargeur sauvage à celui de client si l'offre est convaincante." [/FONT]
[FONT=Arial,Arial]Une étude américaine démontre que 84 % des adeptes du P2P sont prêts à payer quelque chose. En France, l'[/FONT][/FONT][FONT=Arial,Arial][FONT=Arial,Arial]UFC-Que choisir [/FONT][/FONT][FONT=Arial,Arial][FONT=Arial,Arial]participe à une étude similaire dont les premiers résultats semblent refléter le même état d'esprit. "Quelqu'un qui développe un goût particulier deviendra forcément un consommateur payant", constate Julien Dourgnon, directeur des études de l'association. Dans un rapport de 2004, le Conseil économique et social évoque également des "effets d'addiction" chez les pirates qui peuvent avoir des "effets positifs" sur les ventes. [/FONT][/FONT]
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Eίναι ένα άρθρο για την πειρατεία στο ίντερνετ, όπου μεσολαβουν λέξεις αναφερονται στους τονους - έτσι βγήκε στην επικολληση.
Είναι επιπέδου Γ1.
 

Σημείωση: Το μήνυμα αυτό γράφτηκε 14 χρόνια πριν. Ο συντάκτης του πιθανόν να έχει αλλάξει απόψεις έκτοτε.

ELISAVET

Εκκολαπτόμενο μέλος

Η λίζα αυτή τη στιγμή δεν είναι συνδεδεμένη. Είναι 30 ετών και Φοιτητής. Έχει γράψει 132 μηνύματα.
σ ευχαριστω πολυυ!!
 

Σημείωση: Το μήνυμα αυτό γράφτηκε 14 χρόνια πριν. Ο συντάκτης του πιθανόν να έχει αλλάξει απόψεις έκτοτε.

Alessandra

Διάσημο μέλος

Η Δεν έχω αυτή τη στιγμή δεν είναι συνδεδεμένη. Είναι Πτυχιούχος. Έχει γράψει 2,716 μηνύματα.
Παρακαλώ.:)
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Το επικόλλησα ξανά χωρίς τη διαστρέβλωση των τόνων!

ENQUÊTE
Je télécharge, tu télécharges
Des millions de Français copient sur Internet musiques, films... Accusés de vol, ils se défendent. L'industrie réprouve. Et s'adapte déjà.(…)
Internet est ainsi devenu le plus grand troc de la planète. Musiques, films, séries télé, documentaires, bandes dessinées s'échangent d'ordinateur à ordinateur, grâce au format MP3 qui permet de comprimer les données et donc d'en faciliter la transmission. Six milliards de fichiers MP3 ont été échangés en 2003 en France. Le "peer to peer" (P2P), qui peut se traduire par de "pair à pair" ou d'"égal à égal", permet de mettre sa discothèque ou sa vidéothèque numérisée à disposition de qui se connecte sur le même site. Le P2P est pratiqué par 6 à 8 millions de Français. Il a permis la propagation de tous les biens culturels ou se prétendant tels. Sans que le musicien, l'auteur, le compositeur, l'interprète, le réalisateur ou le producteur touchent le moindre centime.
"Il n'y a aucune différence entre le vol à l'étalage et le piratage d'une oeuvre sur Internet", affirmait en janvier 2001 Jean-Jacques Aillagon, alors ministre de la culture. "Le téléchargement est un système de destruction de valeurs. On est en train de ruiner la création. Il faut sanctionner ces pratiques", assure Marc Guez, directeur général de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), qui regroupe l'essentiel des maisons de disques. Sa fédération, associée à d'autres plaignants, est à l'origine des poursuites récemment intentées contre des internautes et des condamnations qui se sont ensuivies.
"Je suis contre cette répression : le P2P peut mettre en danger le business des grands groupes, pas la création s'il est utilisé intelligemment", affirme Chryde, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies et créateur d'un blog - un petit site - musical. Lui considère le téléchargement comme facteur de diversité face au rouleau compresseur de l'industrie culturelle. Et de citer telle radio qui repasse une même chanson jusqu'à 110 fois dans la semaine. Et de pester contre la " playlist ", hit-parade qui impose une quarantaine de tubes tout au plus, serinés en boucle aux auditeurs. A l'inverse, on estime à 15 millions le nombre de titres disponibles via le P2P. "Mais, à l'arrivée, ce sont les albums ou les films les plus vendus qui sont les plus piratés", constate Marc Guez.
Chryde sait bien qu'il n'est représentatif que d'une catégorie d'internautes, les esthètes, les curieux, les chineurs qui recherchent sur la Toile à parfaire leur culture musicale. Il achète toujours cinq ou six albums par mois d'artistes qu'il souhaite soutenir. A 30 ans, le personnage se dit "enfant du flipper, du disque et de la BD". Disc-jockey à ses heures, il garde la nostalgie des pochettes ouvragées qui enfermaient des 33-tours en vinyle. Avec leurs emballages mesquins, les CD apparus dans les années 1980 ont désincarné la musique. "Aujourd'hui, un adolescent de 14 ans ne comprend pas ce que peut être l'amour du support, de l'objet. Ça ne l'intéresse pas de payer 15 euros pour un CD. En revanche, il dépensera 3 euros par mois pour une sonnerie de portable. On est en train de passer de l'industrie du disque à l'industrie de la musique."
Chryde avoue être un peu "largué" par cette génération. "Le piratage de contenus musicaux et de vidéos constitue pour les adolescents une pratique naturelle, totalement intégrée. Ils ont une approche empirique et consumériste du téléchargement", constate une analyse publiée en mai 2004 par le Centre national du cinéma (CNC). "L'attitude des parents vis-à-vis des pratiques de piratage de leurs enfants est ambivalente, mais largement complice", poursuit la même étude. Toute une génération vit aujourd'hui dans l'ambivalence du mot anglais free, qui signifie à la fois libre et gratuit.
Selon le CNC, les adeptes du téléchargement s'estiment "en rébellion contre les majors américains du cinéma et de la musique, qui gagnent beaucoup d'argent". Un argument "idéologique" qui agace. "Quand les gros maigrissent, les petits crèvent, assure un responsable de Canal+. La vision romantique du génie qui meurt de faim, ce n'est pas comme cela que ça marche."
Dans les forums de discussion du Web, les adeptes ne se privent pas de constater que leur pratique est illégale mais que tous les moyens techniques leur sont vendus pour la faciliter. Telle enseigne de matériel fait ainsi la promotion d'un lecteur de DVD : "Idéal pour les accros du téléchargement !" Les baladeurs numériques peuvent avoir en mémoire 10 000 morceaux, une discothèque presque impossible à s'offrir, sauf à la pirater. Autre argument des téléchargeurs impénitents : le double langage industriel. Sony, qui vend des disques et distribue des films via Columbia, propose également du matériel et des supports pour graver. Time Warner est la propriété d'AOL Universal appartient au même groupe que Cegetel, etc.
Pour certains spécialistes, la traque des contrevenants s'apparente à un jeu stérile entre l'obus et la cuirasse. "Il est illusoire de vouloir annihiler le P2P, car il est aujourd'hui possible de rendre les utilisateurs anonymes, estime Laurent Michaud, consultant chargé des loisirs interactifs au cabinet Idate et auteur d'un rapport sur le sujet. En revanche, on passe facilement de l'état de téléchargeur sauvage à celui de client si l'offre est convaincante."
Une étude américaine démontre que 84 % des adeptes du P2P sont prêts à payer quelque chose. En France, l'UFC-Que choisir participe à une étude similaire dont les premiers résultats semblent refléter le même état d'esprit. "Quelqu'un qui développe un goût particulier deviendra forcément un consommateur payant", constate Julien Dourgnon, directeur des études de l'association. Dans un rapport de 2004, le Conseil économique et social évoque également des "effets d'addiction" chez les pirates qui peuvent avoir des "effets positifs" sur les ventes.
 

Σημείωση: Το μήνυμα αυτό γράφτηκε 14 χρόνια πριν. Ο συντάκτης του πιθανόν να έχει αλλάξει απόψεις έκτοτε.

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